La rhubarbe, l'un des 4 grands trésors de la phytothérapie chinoise

La rhubarbe, qui est en réalité un légume tige, originaire de Chine, elle est utilisée en diététique pour apaiser la soif grâce à sa nature froide et sa saveur amère. Elle est également très laxative par sa richesse de fibres et son action descendante.

En phytothérapie chinoise, on utilisera davantage ses racines jaunes (d'ou son nom "Da Huang" qui signifie la "grande jaune") pour traiter les constipations accompagnées de signe de chaleur (fièvre, grande transpiration...). Elle peut également être utilisée dans certains de maux de tête ou brûlure de l'estomac si cela est dû à un phénomène de chaleur.

Il est possible d'équilibrer son aspect froid en utilisant de la cannelle.

Quelques idées de recette

Crue, cuite, en tartes, en compotes et confitures et même comme légume dans des plats salés, la rhubarbe peut être également la base de sirops et de sorbets. Pour compenser sa forte acidité, on prépare généralement la rhubarbe avec une grande quantité de sucre, notamment pour faire les confitures, les compotes et les tartes.

Pour compenser cette acidité sans devoir ajouter trop de sucre on peut mélanger la rhubarbe à d’autres fruits. Avec des prunes, des bananes ou des pommes en compote, c’est délicieux. En tarte associée aux fraises ou à d’autres fruits rouges son côté acidulé va exalter les saveurs des autres fruits.

Traditionnellement pour réduire la quantité de sucre, la technique est de couper les bâtons de rhubarbe en tronçons et de les recouvrir de sucre. En les laissant poser durant 1 h, la rhubarbe va rendre du jus et la macération va la rendre plus sucrée.

Mais si l’on veut en consommer sans cet apport de sucre relativement important, on peut aussi la cuisiner dans des plats salés, comme elle était d’ailleurs consommée plus souvent autrefois.

On peut l’ajouter aux omelettes, aux soupes et aux ragoûts. Elle peut se cuisiner comme l’oseille, dans les sauces qui accompagnent le poisson par exemple.